Champigny-sur-Veude (Indre-et-Loire)

En février 2013, une partie des remparts des douves située à quelques mètres de la prestigieuse Sainte-Chapelle s'est écroulée.

Bien que monument historique, le domaine est la propriété depuis l'année 2000 d'un couple américain résidant à Washington.

Le maire de Champigny-sur-Veude, repoussait l'éventualité d'une saisine de l'État pour «mise en œuvre des travaux d'office». «Une mauvaise publicité» que Champigny n'avait pas les moyens de s'offrir selon celui-ci.

Le 3 octobre 2014, une réunion entre les Bâtiments de France et les propriétaires est planifiée et fixait le point de départ d'une restauration pour 2015. L'état étant prêt à subventionner une partie des travaux. En mai 2016, les travaux n'ont pas commencé.

L'AVEC (Association pour la Valorisation de l'Environnement de Champigny-sur-Veude) écrivait dans son bulletin d'avril 2016: " Depuis ... trois ans (février 2013), les remparts de la Sainte Chapelle de Champigny – édifice exceptionnel de la Renaissance française - offre un spectacle quotidien déprimant. Le mot est faible ! Le dôme de la tour est devenu un pigeonnier. Que se passe-t-il ? A quel niveau se trouvent les blocages ? Les remparts et la tour sont « classés », ce qui crée pour les propriétaires des contraintes (entretien, réparations...) et donne des avantages (subventions, régimes fiscaux spécifiques...). Les services de l'Etat, notamment ceux de l'Architecte des Bâtiments de France, exercent une surveillance sur les travaux. Après consultation de ma part, ces derniers m'ont fait savoir « qu'à ce jour, ils n'avaient aucune information sûre » mais « qu'ils étaient très attentifs à ce dossier ». Alors tout va bien ! "

La Nouvelle-République des 7/2/2013, 11/9/2014, 12/9/2014.