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Vorlage:Voir homonymes Vorlage:Ébauche Vorlage:Infobox Commune du Cameroun

Ayos est une commune et un arrondissement du Cameroun, dans la région du Centre et le département du Nyong-et-Mfoumou. La vocation médicale de la localité est marquée par l'installation dès les années 1920 du centre médical dirigé par le médecin français Eugène Jamot, historiquement consacré comme vainqueur de la Maladie du sommeil[1], il constitue un lieu de mémoire de la médecine tropicale.

Géographie

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La ville est située à proximité de la rive droite du fleuve Nyong, au confluent du Nyong et du Long-Mafog. Elle est traversée par la route nationale N10 à Vorlage:Unité à l'est de la capitale Yaoundé, et à Vorlage:Unité au nord-est de la préfecture Akonolinga.

Histoire

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Dès le début du Vorlage:XXe siècle, les rives du Haut-Nyong sont signalées comme un foyer de grande intensité de la maladie du sommeil[2][3]. En Vorlage:Date-, le médecin allemand Philalethes Kuhn, établit une première installation médicale à Ayos. Les années 1920 voient de nouvelles installations sanitaires constituer la base logistique et scientifique du programme de lutte contre la maladie du sommeil conduit par le médecin militaire français Eugène Jamot, installé à Ayos en 1922, il succède au Vorlage:Dr Jojot[4]. Le Vorlage:Date-, la mission permanente de la Prophylaxie de la Maladie du Sommeil est instituée par décret ministériel, Jamot en est le directeur, ainsi fin 1926, le Centre d’Instruction d'Ayos est établi sous la direction du Docteur de Marqueissac. De 1926 à 1931, en cinq ans de travail acharné, le fléau de la Maladie du Sommeil est vaincu au Cameroun. Cependant, il est alors préconisé de poursuivre l'effort par des moyens financiers, du personnel en suffisance et l'autonomie administrative[5].

Administrativement, la localité est siège de District en Vorlage:Date-[6], érigé en Arrondissement en Vorlage:Date-[7].

Jean-Joseph David au Haut-Nyong (1939-1943)

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Le médecin colonial Jean-Joseph David (1900c-1969) est en poste au Haut-Nyong de 1939 à 1943, à la direction de la "région médicale" du Haut-Nyong, avec les pleins pouvoirs, avec comme centre Ayos. Secondé par cinq médecins, il y mène un gouvernement par la médecine, contre la maladie du sommeil (en résurgence malgré le travail d'Eugène Jamot dans cette même région), et pour l'exploitation du latex et du rutile[8]. Il y reconduit son expérience de médecin-résident a Wallis en 1933-1938. Guillaume Lachenal en a tiré le livre Le médecin qui voulut être roi. Sur les traces d’une utopie coloniale (Paris, Seuil, 2017).

Population

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Lors du recensement de 2005, la commune comptait Vorlage:Nombre,[9] dont 8.653 pour la ville d'Ayos.

Organisation

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Outre Ayos et ses quartiers, la commune comprend les villages suivants[9] :

Ayos, ville médicale depuis le début du Vorlage:XXe siècle dispose d'un hôpital de district réhabilité en 2006.

Personnalités nées à Ayos

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Notes et références

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Vorlage:Références

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Einzelnachweise

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  1. Léon Lapeyssonnie, Moi, Jamot, Le Vainqueur de la Maladie du Sommeil, édition Louis Musin, Presses de l'INAM, 1987, ISBN 2870830297.
  2. En 1901 un officier allemand, le Capitaine Von Stein, signale pour la première fois un foyer de trypanosomiase à l’Est d’Atok, sur le Nyong supérieur
  3. Camerlex, Ayos en bref, 3 février 2011
  4. IRD Institut de Recherche pour le Développement, Ayos, ville médicale et lieu de mémoire, 17 juin 2013
  5. IRD - Maladie du Sommeil, Biographie Jamot (1879-1937), (consulté en 2018)
  6. Arrêté du Vorlage:1er février 1924, puis Arrêté du 7 mai 1946
  7. Décret N° 64/DF/220 du 20 juin 1964
  8. https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2017-4-page-229.htm#
  9. a b Troisième recensement général de la population et de l'habitat (Vorlage:3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.

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