Benutzer:TiefeWeite/Couvent Sainte-Marie d'en-Haut

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Der Eingang des Klosters

Das Kloster Sainte-Marie d’en-Haut ist eine ehemalige Klosteranlage in der Rue Maurice-Gignoux in Grenoble. Gegründet wurde es von dem Orden von der Heimsuchung Mariens und beherbergt heute das Musée dauphinois.[1]

Situation

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Das Kloster Sainte-Marie d’en-haut befindet sich in Grenoble im Viertel von Saint-Laurent im Vorgebirge des Mont Rachais, der Chartreuse. Sie ist zugänglich über die Rue Maurice-Gignoux oder dem Montée de Chalemont am Beginn des Schlangen- und Löwenbrunnens.

Geschichte

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Gründung

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Die Klosteranlage des Ordens von der Heimsuchung Mariens wurde gegründet im religiösen Klima der Gegenreform des 17. Jahrhunderts. Diese Kongregation, die Frauen vorbehalten war, wurde 1610 von Franz von Sales und Johanna Franziska von Chantal gegründet. Sie errichteten ihr viertes Haus in Grenoble und gaben ihm den Namen Kloster Sainte-Marie-d’en-Haut.[2]

Die Arbeiten der Befestigung des Hügels mit der Bastille Grenoble aus der rechten Uferseite der Isère wurde drei Monate vorher vom Herzog von Lesdiguières fertiggestellt.[3] Der erste Stein des Klosters wurde am Abhang dieses Hügels am 21. Oktober 1619 in Anwesenheit von Bischof Alphonse de La Croix de Chevrières und der jungen gerade frisch mit dem Erbprinzen von Savoyen verheirateten Christina von Frankreich gelegt.[4]Architekt war Alexandre Coulliout, der für die Konstruktion verantwortlich war. Die Arbeiten fanden bis in den Herbst 1621 entlang des Anstiegs von Chalemont statt. Die ersten Schwestern kamen noch im selben Jahr.[2] À cette époque, cette ancienne voie romaine a cessé depuis deux siècles d'être le point d'entrée historique de la ville grâce à une voie taillée dans les rochers au bord de l'Isère, voie qui est dotée en 1620 d'une nouvelle porte, la porte de France.

Mitte des 18. Jahrhunderts wurde das Kloster von fast 70 Geistlichen bewohnt.

Veränderte Bestimmung

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Ce monastère va connaître au cours des siècles une succession d'occupations diverses. À la Révolution, les visitandines dispersées, il devient un bien national et se transforme en prison pour les personnes aux idées antirévolutionnaires : 140 personnes sont enfermées, dont certaines figures locales comme Chérubin Beyle, le père de Stendhal, l'avocat Antoine Barnave, l'ébéniste Jean-François Hache, le baron Laurent-César de Chaléon de Chambrier de Châteauneuf[5], le juriste Claude Sébastien Bourguignon[6], des pères chartreux ou des prêtres réfractaires[7].

En 1804, les religieuses de l'ordre du Sacré-Cœur conduites par Philippine Duchesne s'y installent et consacrent leur temps à l'enseignement des jeunes filles : elles en accueillent en tout une soixantaine. Philippine Duchesne quitte le couvent en 1815 pour partir fonder de nouvelles maisons du Sacré-Cœur en Amérique du Nord[7]. Les dernières religieuses de l'ordre du Sacré-Cœur restent jusqu'en 1832. L'année suivante, les Sœurs de la Providence y installent une école normale pour l'instruction primaire.

Le Vorlage:Date-, les ursulines, s'y installent à leur tour. Elles engagent des travaux de réparation, puis offrent l'éducation à des jeunes filles de bonne famille[7]. En avril 1905, elles sont expulsées ; leur mobilier est vendu aux enchères le Vorlage:Date. Adjugés à la ville de Grenoble en août, les bâtiments voient l'armée y loger jusqu'à 425 hommes de 1906 à 1920, année où la ville de Grenoble, en mal de logement, reprend possession du couvent pour y loger « provisoirement » 150 familles d'origine italienne, dans des conditions d’hygiène quelque peu difficiles : le bâtiment dans son entier était dans un état déplorable, et le seul point potable est la fontaine de la cour[7].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, tandis que Grenoble est sous l'Occupation, les résistants utilisent le couvent pour y trouver des caches sûres, tenir des réunions et imprimer des tracts. Les familles italiennes logeant dans les bâtiments, elles, sont relogées par la ville à la fin des années 1950, et laissent la place pendant quelques années par les étudiants de l'École d'Architecture de Grenoble[7].

C'est sous le mandat de Hubert Dubedout et dans la perspective des Jeux Olympiques d'hiver de 1968 qu'on entreprend la restauration du couvent. S'y installe alors le Musée dauphinois, qui est inauguré le Vorlage:Date par le ministre de la Culture André Malraux[8]Vorlage:,[7].

Architektur

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Kapelle der Heimsuchung Mariä

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Le monastère Sainte-Marie d'en-Haut a conservé l'essentiel de ses bâtiments et notamment le cloître, le chœur des religieuses, derrière la grille duquel les visitandines assistaient aux offices religieux, et surtout la chapelle au riche décor baroque. On y accède par un long couloir voûté qui débouche dans le chœur des religieuses, greffé en équerre sur la chapelle afin de rendre les religieuses invisibles aux fidèles installés dans la chapelle. La légende veut que ce soit ici, agenouillée au pied de la grille que, le 16 décembre 1622, Jeanne de Chantal eut la révélation de la mort de François de Sales.

Véritable musée dans le musée, la chapelle de la Visitation est un joyau de l'art baroque français dont les peintures murales, réalisées par le peintre Toussaint Largeot, sont réalisées entre 1662 et 1666[9] dans le cadre des fêtes organisées par le père jésuite Claude-François Ménestrier, pour la béatification de François de Sales[10]. Sur le plafond, on peut y voir de nombreuses scènes religieuses délivrant un message spirituel aux fidèles du Vorlage:S-. Parmi celles-ci, se trouve celle de la pose de la première pierre du monastère. Cependant, au fil des siècles, la signification et le sens de ces scènes se sont égarés, rendant nécessaire la mise en place dans les années 2010 d'un dispositif multimédia interactif pour les visiteurs afin de leur donner les clés de lecture du récit de la fondation de l'ordre de la Visitation. Par ailleurs, la chapelle reçoit un grand retable en bois doré dont l'exécution commence en 1622. Il est installé grâce à la générosité de François de Bonne de Créqui, gouverneur de Grenoble et petit-fils de Lesdiguières. L'autel est réalisé un siècle plus tard par le sculpteur toscan François Tanzi en 1747, à l’occasion de la béatification de Jeanne de Chantal[11]. Une petite chapelle latérale présente des peintures évoquant la vie de François de Sales.

La chapelle baroque est classée monument historique le 19 juin 1962[12].

Turm von Notre-Dame-d'en-Haut

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En 1890, les Grenoblois veulent avoir, comme d'autres villes, leur Vierge protectrice, Notre-Dame-d'en-Haut. L'architecte Alfred Berruyer, auteur de la basilique de La Salette, fait alors construire contre la chapelle une tour[7] élevée de 30 mètres, surmontée d’une statue de la Vierge en fonte dorée de 3, 60 m de haut pesant 1,8 tonne[13]. En dessous de cette statue monumentale, quatre statues nichées dans les angles, d'une hauteur d'un mètre vingt, représentent les quatre saints protecteurs de la ville, saint Bruno, saint Ferjus, saint François de Sales et saint Hugues[14]. L'ensemble est inauguré le Vorlage:Date en présence de l'évêque de Grenoble, Armand-Joseph Fava. Mais quelques décennies plus tard, ce nouvel édifice provoque de dangereuses lézardes dans la voûte de la chapelle et menace de s’effondrer. C’est la raison pour laquelle sa démolition est décidée à partir de 1935[7] et achevée le Vorlage:Date[13]. Mais ces quatre sculptures disparurent, seule celle de François de Sales a été retrouvée en 2007 rue Thiers, dans le jardin de la clinique des Bains qui fermait ses portes[15].

Die Gärten

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Klostergarten

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Die Sonnenuhr.

Le jardin du cloître est représentatif des jardins du Vorlage:S- avec leurs haies de buis organisées autour de quatre carrés de pelouse. En son centre, se trouve un cadran solaire multi face datant de 1793 installé en ce lieu en 1968. Un autre cadran solaire gallo-romain y est exposé sous une arcade, sculpté dans la pierre, qui reflète la voûte céleste inversée avec les douze heures de la journée, du lever au coucher du soleil.

Un autre objet de la vie quotidienne y est exposé, une mesure à grains en pierre provenant de Voreppe, que la Chambre des comptes du Dauphiné avait ordonné de placer dans ce bourg en 1471 afin de servir au contrôle des mesures en usage. Des pierres tombales recouvertes d'épitaphes datant de la période gallo-romaine de Cularo sont également entreposées sous les arcades du cloître et proviennent du premier musée archéologique de Grenoble créé en 1853[16].

Terassengarten

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À l'est du musée, plusieurs jardins en terrasses s'étendent le long de la montée de Chalemont. Autrefois cultivés en vignes et potagers, ces jardins permettent aujourd'hui aux visiteurs de bénéficier d'un panorama exceptionnel, à environ trente mètres au-dessus de la ville ancienne.

Ces terrasses, ainsi que le bâtiment du couvent, sont classés monument historique depuis le Vorlage:Date[12]Vorlage:,[17]. Vorlage:Référence souhaitée.

La chaire de bois sculpté au Vorlage:S- a été placée en dépôt à l'église Saint-François-de-Sales de Grenoble par les Visitandines de Sainte-Marie d'en Haut, à l'époque où elles abandonnèrent leur couvent[18]

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Bibliographie

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  • Spillemaecker Chantal, Sainte-Marie d’en-Haut à Grenoble. Quatre siècles d’histoire. Ed. Département de l'Isère - Musée dauphinois, 2010, 978-2-35567-041-1

Einzelnachweise

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  1. Musée dauphinois. Abgerufen am 30. Juni 2024 (französisch).
  2. a b Vorlage:Lien web
  3. Auguste Prudhomme, Histoire de Grenoble, 1888, page 442. [archive]
  4. Auguste Prudhomme, Histoire de Grenoble, 1888, page 498 [archive]
  5. Vorlage:Ouvrage
  6. Vorlage:Ouvrage
  7. a b c d e f g h Vorlage:Lien web
  8. Vorlage:Lien web
  9. Vorlage:Lien web
  10. François de Sales est canonisé en 1665
  11. Vorlage:Lien web
  12. a b Notice no PA00117195 [archive], base Mérimée, ministère français de la Culture
  13. a b Vorlage:Lien web
  14. Trois statues sont portées disparues depuis 1936, seule la statue de Saint François de Sales est encore conservée.
  15. Musée dauphinois: nouvelles acquisitions. [archive]
  16. Renée Colardelle, Saint-Laurent de Grenoble, de la crypte au musée archéologique, Presses universitaires de Grenoble, 2013, page 61.
  17. Eintrag Nr. PA00117195 in der Base Mérimée des französischen Kulturministeriums (französisch)
  18. Site archives.grenoblealpesmetropole.fr, Immeubles remarquables de Grenoble, page 105, article de F.D du Dauphiné libéré : "L'église à la Tour".