Alain Michel (* 23. Februar 1953 in Montélimar) ist ein ehemaliger französischer Motorradrennfahrer.
Erfolge
Bearbeiten- 1983 – Seitenwagen-Vize-Weltmeister auf LCR-Yamaha mit Beifahrer Bernard Schnieders
- 1984 – Seitenwagen-Weltmeister auf LCR-Yamaha mit Beifahrer Bernard Schnieders
- 1985 – Seitenwagen-Weltmeister auf LCR-Yamaha mit Beifahrer Bernard Schnieders
- 1986 – Seitenwagen-Weltmeister auf LCR-Yamaha mit Beifahrer Bernard Schnieders
- 1987 – Seitenwagen-Vize-Weltmeister auf LCR-Yamaha mit Beifahrer Bernard Schnieders
- 1989 – Seitenwagen-Vize-Weltmeister auf LCR-Yamaha mit Beifahrer Geral de Haas
- 1990 – Seitenwagen-Vize-Weltmeister auf LCR-Yamaha mit den Beifahrern Geral de Haas bzw. Scott Whiteside
- 22 Grand-Prix-Siege
- Niederländischer Seitenwagen-Meister:[1]
- 1978, 1979, 1980 (zusammen mit Johan van der Kaap)
- 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988 (zusammen mit Bernard Schnieders)
- 1989 (zusammen mit Geral de Haas)
- 1991 (zusammen mit Harry Hofsteenge)
Statistik in der Motorrad-WM
BearbeitenSaison | Klasse | Maschine | Beifahrer | Siege | Podien | Punkte | Ergebnis |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1978 | Seitenwagen | Schmid-Yamaha | Johan van der Kaap | 0 | 0 | 1 | 27. |
1979 | Seitenwagen | Schmid-Yamaha | Johan van der Kaap | 0 | 0 | 17 | 9. |
1980 | Seitenwagen | LCR-Yamaha | Johan van der Kaap bzw. Boy Brouwer |
0 | 1 | 52 | 4. |
1981 | Seitenwagen | LCR-Yamaha | Bernard Schnieders bzw. Kenneth Williams bzw. Jouko Leppänen bzw. Charles Vroegop |
0 | 0 | 24 | 8. |
1982 | Seitenwagen | LCR-Yamaha | Bernard Schnieders | 1 | 3 | 47,5 | 4. |
1983 | Seitenwagen | LCR-Yamaha | Bernard Schnieders | 2 | 5 | 72 | 2. |
1984 | Seitenwagen | LCR-Yamaha | Bernard Schnieders | 3 | 5 | 75 | Weltmeister |
1985 | Seitenwagen | LCR-Yamaha | Bernard Schnieders | 3 | 5 | 73 | Weltmeister |
1986 | Seitenwagen | LCR-Yamaha | Bernard Schnieders | 5 | 5 | 75 | Weltmeister |
1987 | Seitenwagen | LCR-Yamaha | Bernard Schnieders | 1 | 6 | 75 | 2. |
1988 | Seitenwagen | LCR-Yamaha | Bernard Schnieders | 0 | 4 | 97 | 3. |
1989 | Seitenwagen | LCR-Yamaha | Geral de Haas | 2 | 7 | 136 | 2. |
1990 | Seitenwagen | LCR-Yamaha | Geral de Haas bzw. Scott Whiteside |
3 | 9 | 167 | 2. |
1991 | Seitenwagen | LCR-Krauser | Pete Essaf bzw. Peter Brown |
1 | 4 | 134 | 3. |
1992 | Seitenwagen | LCR-Stredor / LCR-Yamaha / LCR-Krauser |
Peter Brown | 1 | 2 | 57 | 4. |
Gesamt | 22 | 56 | 1102,5 |
Weblinks
BearbeitenEinzelnachweise
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Kategorie:Mann
Kategorie:Geboren 1953
Kategorie:Motorrad-Rennfahrer (Frankreich)
Kategorie:Motorradweltmeister
Personendaten | |
---|---|
NAME | Michel, Alain |
KURZBESCHREIBUNG | französischer Motorradrennfahrer |
GEBURTSDATUM | 23. Februar 1953 |
GEBURTSORT | Montélimar |
<nowiki> Connaissez vous le pilote moto Français le plus titré ? Pons ? Sarron ? Tournadre ? Roche ? … non il s'agit d'un pilote de side car … et il s'appelle Alain Michel.
Jugez plutôt, les chiffres parlent d'eux même :
16 saisons au plus haut niveau. 138 Grands Prix disputés. 77 Podiums. 18 Victoires. 43 Poles Positions et Records du Tour … Un titre de Champion du Monde. 3 fois vice Champion du Monde. 9 titres de Champion de France … qui dit mieux.
Alain Michel commence à courir en solo en 1972, il remporte d'ailleurs cette année là la Coupe des Quatre Saisons en catégorie 500 sur sa 450 Honda, en remportant la Coupe du Printemps à Magny Cours (Motor-Stadium Jean Behra) et la Coupe d 'Automne sur le circuit du Mans. Cette année là il termine également 2e du Championnat de France 500 national, derrière Jean François Baldé qui courrait sur sa Kawasaki 500.
Mais l'expérience d'Alain en solo n'étant pas concluante, il se lance sur trois roues en 1975, Mais entame une saison complète en Grands prix en 1976 avec Bernard Garcia comme passager, … et il gagne sa première course du championnat de France qui se déroulait au Mans lors du Challenge Acat. Il engrange d'autres victoires et obtient dés sa première participation le titre de Champion de France. Mieux pour son premier Grand Prix (Grand Prix de France au Mans), toujours en 1976, il termine 2e et finit cette année là 9e du mondial. La fusée Michel est lancée. L'année 1977 confirmera l'immense talent (pilote et préparateur) d'Alain. En effet cette année là, avec Gérard Lecorre comme coéquipier, il remporte son premier Grand Prix, toujours lors du Grand Prix de France, mais qui cette fois se déroulait sur le circuit du Castellet. Mais malgré quelques soucis mécaniques, il termine 5e du mondial.
1978 verra Alain Michel monter un peu plus vers le haut du classement. Avec 6 podiums dont 2 victoires il termine vice champion du monde avec Stuart Collins comme passager.
1979 sera moins faste. Nouveau passager, Michael Burkhard, mais une 4e place finale au mondial avec pourtant deux belles victoires (GP de France au Mans et GP des Pays Bas à Assen).
L'année 1980, Alain remonte dans le top 3 avec le même passager, pas de victoire cette année là, mais 5 secondes places …
En 1981 c'est un nouveau titre honorifique de vice champion du monde derrière Rolf Biland et deux victoires de plus pour Alain et surtout sur les 9 courses Alain et son passager Michael Burkhard sont montés 8 fois sur le podium !!! En 1982 c'est une nouvelle 3e place final au mondial (2 victoires).
L 'année 1983 est plus difficile. Alain change de passager en la personne de Claude Monchaud et la nouvelle équipe termine 4e .
L'année 1984 voit l'arrivée de Jean Marc Fresc et le nouveau tandem renoue avec la victoire en Belgique et c'est une nouvelle fois sur la 3e marche du podium mondial que la saison se termine. Année " catastrophique " en 1985 … et une 7e place au classement final.
Mais en 1986 renversement de situation, l'équipage Michel - Fresc fait parler la poudre et la bagarre contre l'équipage Streuer - Schmieders va durer toute la saison. C'est l'équipage Français qui aborde le dernier Grand Prix (Allemagne - Hockenheim - 28/09 1986) en tête du classement provisoire du Championnat du monde. Une 4e place suffit alors à Alain et Jean Marc pour être sacré Champion du Monde … mais un casque mal attaché, suite à un interview de dernière minute (voir commentaire d'Alain Michel ci dessous) ruine tous les espoirs d'Alain. Ils termineront la course en 5e position et au terme du Championnat ils seront à égalité de points avec l'équipage batave… mais ce sont ces derniers qui seront sacrés Champion du Monde, grâce à leur nombre de victoires plus important (5 contre 2). C'est une très grosse déception dans le clan Français, mais il en faut plus pour abattre l'homme de défi qu'est Alain… alors il repart à la chasse au titre.
1987 … 4e du mondial (5 podiums), 1988 … encore 4e (2 podiums), 1989 … 3e (3 podiums)…
1990 : L 'année de la consécration. Enfin, après savoir bataillé 14 saisons au plus haut niveau … la 15e sera la bonne… seule ombre au tableau … l'ami, le complice Jean Marc, n'est plus là … et c'est Simon Birchall qui le remplacera pour goûter au bonheur ultime…. CHAMPION du MONDE.
Bravo à Alain pour sa combativité, son immense talent de pilote, mais également de préparateur. Par exemple, en 1988, Alain Michel aide son ami Claude Fior à concevoir une moto de Grands Prix entièrement française. L'innovation principale de cette machine est son architecture. La suspension avant, alors inédite se prête bien à la réalisation d'un moteur porteur. Ce constructeur moto fait parler de lui dans le monde de la course moto, en étant le seul européen à défier les grands constructeurs japonais. Ils seront cette année là, la meilleure équipe privée du championnat du monde 500 cm3 avec son pilote suisse Marco Gentille.
Pour en savoir plus : un article de Laurent Gomis du 21 décembre 1977 Rencontré lors des Coupes Moto Légende 2007, Alain Michel a bien voulu répondre à mes questions pour BIKE 70 et tous les amoureux du side car.
Alain peux tu te présenter ? Je suis marié à Dominique et je vis actuellement en Ardèche
Tu as commencé le sport moto en solo, je crois ?
Effectivement, j'ai débuté en 1972 par la Coupe des quatre saisons et le championnat de France 500cc avec une 450 HONDA J'ai gagné la coupe et terminé second du championnat 500 cc derrière Baldé (Kawasaki H 1 R).
En quelle année as tu commencé à rouler en side car ?
J'ai vraiment commencé à courir en side en 1976 et cette année là je termine 2e du Grand Prix de France, je termine cette première saison 9e au classement final du Championnat du Monde.
Tes meilleurs souvenirs ?
Ma première victoire au Grand Prix de France en 1977. Et surtout ma victoire incroyable au Grand Prix de Silverstone en 1979. Nous avons été obligé de nous arrêter au stand pour mettre des pneus pluie et ensuite nous avons réaliser une remontée fantastique. C'était également mon premier Grand Prix et ma première victoire avec Michael Burkard. Première d'une longue série de victoires avec un l'un de mes meilleurs passagers.
Les meilleurs souvenirs sont les victoires bien sur, mais aussi des bastons d'anthologie avec des adversaires toujours très correctes, jamais un seul écart en 16 saisons de grand prix.
Ton plus mauvais souvenirs de course ?
Sans aucun doute c'est la perte du titre de Champion du Monde 1986 pour une mauvaise fermeture de casque. Cela semble invraisemblable, mais les raisons de cet échec sont encore plus incroyables. Nous étions sur le point de partir en prés grille lorsque Y. Geniés, qui avait été spécialement envoyé par TF1 à Hockenheim pour couvrir notre position de leader du championnat side-car, nous a demandé de bien vouloir faire une petite interview. Je n'étais pas content du tout, mais les médias sont toujours importants. Après cette opération expresse, j'ai rapidement remis mon casque NAVA sans jugulaire pour rejoindre la pré-grille.
Nous partons en tête et en abordant le première ligne droite, je jette un petit coup d'œil derrière et là le drame … le casque est mal fermé (dans l'empressement) et les mâchoires ouvertes de ce dernier me font perdre plus de 1000 tours en vitesse de pointe. Impossible de refermer le casque et après avoir perdu une dizaine de places dans l'opération " fermeture impossible ", je prends le risque de foncer faisant complètement abstraction de ma sécurité, une folie !!. Malgré mon handicap de vitesse de pointe je remonte à la 5éme place à 1 seconde de la 4ème place qui m'aurait assuré le titre, merci Geniès !! pour ce merveilleux souvenir. Jean Marc Fresc et moi étions aux anges !! l'art et la manière de détruire une saison en 5 minutes !
Quelle est ta plus belle course ?
La plus belle course ? Il y en a eu pas mal, mais celle qui s'est déroulée en 1978 avec Collins au Nurburgring est pour moi la plus belle. Nous partons en tête, mais nous nous arrêtons après le premier tour pour changer les bougies défectueuses et nous repartons derniers. Ensuite nos entamons une remontée de folie avec un record du tour plus rapide de 10 secondes sur la pole position et une deuxième place à l'arraché. Cette victoire était la plus dure de ma carrière, une motivation de premier ordre, le dépassement physique intégral.
As tu des anecdotes à nous confier ?:
C'était à Silverstone en 1979, sous le auvent atelier, un bidon de 60 litres d'essence prend feu (électricité statique). Il y avait là deux side cars, tout mon capital. Sous la menace, pas une seule hésitation, je prends le bidon en feu et le sors dehors. J'avais les mains gravement brûlées et je me dit que le Grand Prix est foutu ! Le docteur Costa me soigne et me permet de faire cette course dans des conditions difficiles, mais la victoire est au rendez vous, incroyable. Claudio Costa est en larmes devant le podium, une image que je n'oublierais jamais.
Une autre fois, c'était à Rijeka en 1990. Lors du warm up du dimanche matin, Simon Birchall mon passager tombe au freinage à plus de 200 km/h et se déboîte l'épaule … Grand Prix FINI ? Non, Claudio Costa remet en place l'épaule de Simon, lui donne un anti-douleur (d'usine) pour la course, et victoire à l'arrivée. Sans cette victoire le titre nous serait passé sous le nez ! Merci Mr COSTA ! Je dois beaucoup à cet homme, et je ne suis pas le seul pilote de GP à penser cela.
Quels sont les pilotes solos qui t'ont marqués à l'époque ?
Il n'y a pas de pilotes qui m'ait impressionné par leur pilotage, mais ce sont plutôt les valeurs humaines de personnes comme Michel Rougerie qui m'ont marqué. Michel était toujours en train de râlé, mais il avait toujours un geste sympa. Il me lançait " Hé Michel !! tu ne vas pas rouler avec cette chaîne de merde? Vas voir Fléout, mon mécano, il te filera une Régina … " il savait que nous n'avions pas un rond… ça c'était Michel !
Quels étaient tes amis de l'époque ?
Mes amis du monde de la moto, s 'appelaient Michel Rougerie, Christian Léon, Patrick Fernandez, Jacky Hutteau, Jean Louis Guignabodet, Jean Françis Baldé, Christian Sarron , Guy Bertin, Jean Michel Mattioli, Barry Sheene, Roberto Gallina, Philippe Coulon, Michel Frutchi, Roland Fremont …
Comment était l'ambiance ?
L'ambiance était plutôt sympathique. Nous nous recevions entre pilotes et famille pour des
soirées détente, entre les camions et caravanes. Il y avait un échange, des discussions. Ensuite la compétition moto est devenue très professionnelle, mais a perdu sa convivialité.
Parles nous de ta reconversion.
Ma reconversion : après 16 saisons de Grand Prix, j'avais envie de vivre une vie normale et nous avons, ma femme et moi, ouvert des chambres d'hôtes et un restaurant. Ensuite en 1996 nous sommes partis travailler en Afrique pour nous acheter un beau bateau à voile et partir en croisière de 99 à 2001. Mais cela n'allait pas assez vite et nous manquions de place. Nous avons ensuite vendu le bateau et acheté une maison en Ardèche dans un coin de rêve.
J'ai été recruté par GAS GAS France pour m'occuper de la compétition et du développement des machines d'enduro. Notre collaboration s'est arrêtée six ans plus tard, en grande partie à cause de la loi Olhin qui a fait chuter les ventes de notre importateur de plus de 40%, donc plus de budget pour la course et fin d'une belle période dans un milieu très sympa qui ressemblait beaucoup à ce que j'avais connu en GP vitesse.
Quels sont tes projets actuels ?
Mes projets actuels ne vont pas vers la moto, j'ai eu quelques expériences qui m'ont prouvé qu'il était actuellement très difficile de trouver des budgets, même avec un team sérieux Il y aura peut être d'autres opportunités, mais je ne veux pas quelques chose d'approximatif, sans pouvoir donner toutes les chances au pilote qui s'investissent à fond dans ce sport.
Que penses tu de l'arrivée du quatre temps dans les Grands Prix ?
Le quatre temps en Grands Prix, me semble être dans la logique des choses, le deux temps reviendra peut être si la technologie et le développement permet de passer les tests d'homologations. Seules les expériences du futur pourront nous dire ou est la vérité.
Possède tu une moto ?
Je ne possède pas de moto de route, de course ou d'enduro ma motivation n'est pas de rouler à tout prix, un jour peut être !! Ma vie de famille semble une priorité, la qualité de vie aussi. Mes efforts vont dans ce sens, rendre à mes proches ce qu'ils m'ont apporté pendant ma carrière sportive, du bonheur.
Peux tu donner un conseil à un jeune qui se lance dans la compétition moto ?
Le conseil que je donnerais à un jeune pilote, soit sérieux dans ta démarche, vas chercher les limites de ton corps et celle de ta motivation, mais pour cela entoure toi de gens compétents, la seule et unique vérité. Regardes les résultats que ces gens ont obtenus en course, anciens pilotes ou team managers, et tu auras la réponse. Il y a beaucoup trop d'opportunistes qui se servent des pilotes pour faire leurs affaires. Mais un pilote peut être très fort si il est bien épaulé, mais très vulnérable si ont le laisse seul avec ses problèmes. Une bonne année de compétition dépend en grande partie des choix fais à l'inter saison.
Un dernier commentaire ?
Le titre de champion du monde que nous avons obtenu est la consécration absolu de tous les efforts d'un TEAM de Passionnés à travers les saisons de 76 à 91. La performance technique et l'osmose du couple ont étaient du meilleur niveau durant cette saison 90, seules quelques casses de boites de vitesses nous ont fait douter du résultat final, mais les dieux du sport ont jugé que j'avais bien donné et que mon tour était arrivé pour devenir avec Simon Birchall CHAMPION DU MONDE 1990
Une seule personne manque à ce jour, JEAN MARC FRESC, avec qui j'ai partagé six saisons merveilleuses et les moments les plus durs de ma carrière en 86, mais je garde le souvenir inoubliable d'un garçon d'une gentillesse extrême. Merci Alain de ta disponibilité, de tes confidences et bien sur de tout ce que tu as apporté au sport moto Français. Et merci à Marie Paule pour nous avoir permis de rencontrer ce très grand champion.